Les dégâts provoqués par des rongeurs dans les automobiles sont devenus courants. Ces animaux détruisent les câbles et joints de caoutchouc. Des solutions existent, mais il vaut mieux prendre ces précautions avant de constater les dommages.

Les mulots, les fouines et les rats sont attirés par le caoutchouc et les élastomères utilisés dans les moteurs de voitures. Ils ne les dévorent pas forcément, mais les désagrègent pour aiguiser leurs dents, se battre ou jouer à l’abri d’un capot.

Ce fléau est une réalité depuis des dizaines d’années, sur toutes les marques, mais les constructeurs n’ont pas de parade.

Les dégradations causées par ces rongeurs ne sont jamais très graves ni coûteuses, mais il faut remplacer les matériaux lorsqu’elles provoquent une panne de moteur, de climatisation ou de toute autre fonction.

Le phénomène est plus fréquent en campagne qu’en ville, mais il n’est pas exclu dans les lotissements ou certains milieux urbains.

Ainsi, même dans un garage abrité, les rongeurs peuvent être attirés par des produits périssables stockés comme des graines pour les oiseaux, des semences ou des croquettes.

Les solutions éprouvées sont plus ou moins efficaces :

• La naphtaline est un répulsif assez universel pour ces animaux.
• La présence d’un chat décourage généralement les rongeurs.
• Entourer le véhicule d’un grillage posé au sol peut suffire à en empêcher l’accès.