Assemblée générale de l’association
Vous êtes conviés à l’assemblée générale ordinaire* de l’UFC-Que Choisir de la Mayenne.
Elle se tiendra le jeudi 13 mars, à 17h30, au Quartier Ferrié, bâtiment 13, place Albert JACQUART, 53000 LAVAL.
Parking de la maison des Associations – Suivre le fléchage – Accueil à partir de 17h15.
*Réunion statutaire :
1. Nomination du bureau et des scrutateurs
2. Présentation du rapport d’activité 2024 et projets 2025
3. Présentation du rapport financier
4. Présentation du budget prévisionnel et montant de la cotisation annuelle
5. Élections au Conseil d’Administration (Renouvellement par moitié et nouveaux administrateurs)
M. Martin CARRÉ, directeur de SOLIHA 53, présentera le parcours pour réussir la rénovation de son logement : types de travaux, aides, etc. après la partie statutaire.
Un pot de l’amitié clôturera l’assemblée générale.
Les candidatures au Conseil d’Administration doivent parvenir avant le 11 mars 2025.
Pouvoir à retourner avant le 20 mars à l’UFC – QUE CHOISIR 53 31 rue Oudinot 53000 LAVAL ou par courriel.
Accès aux urgences médicales : les résultats de notre enquête
- L’UFC-Que choisir des Pays de la Loire regroupe les 6 associations locales, présentes dans tous les départements de la région (10 000 adhérents). Cette Union Régionale est agréée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour représenter les usagers du système de santé et défendre leurs droits. Nos représentants des usagers sont présents au niveau régional et départemental auprès de l’ARS et dans les établissements de santé (60 représentations sur la région).
Plus de 2 millions d’appels par an aux services d’urgences de la région
Un impératif, améliorer le temps de réponse et la qualité de la prise en charge des centres 15
Les associations locales UFC-Que Choisir de la région des Pays de la Loire ont procédé du 23/09 au 15/12/2024 à une enquête auprès de leurs adhérents et de leurs sympathisants, sur l’utilisation des services d’appels d’urgence médicale.
Ces services d’appels reçoivent un nombre croissant de sollicitations : environ 2 millions appels par an aux différents centres 15 de la région. Ce service est de plus en plus sollicité notamment parce que de nombreuses personnes n’ont pas de médecin traitant et que plusieurs services d’urgence de la région imposent, hors urgence vitale, un accord du centre 15 pour pouvoir accéder à une prise en charge.
Dans ce contexte en tension, nous recevons à l’UFC-Que Choisir de nombreux questionnements sur le fonctionnement des appels d’urgence médicale. Pour cette enquête, nous avons reçu 697 réponses et nous avons analysé plus particulièrement les 289 répondants ayant appelés depuis moins de 2 ans le 15 ou le 116 117.
Cette enquête avait pour objet de recueillir de manière indépendante les expériences des usagers des différents départements de la région avec leur vécu, qu’il soit bon ou mauvais.
A travers ces résultats, l’UFC-Que Choisir des Pays de Loire s’est donné comme ambition d’établir une photographie du fonctionnement des numéros d’appel d’urgence, pour permettre aux acteurs concernés, en liaison avec les associations d’usagers d’en tirer des enseignements et de mettre en œuvre des actions permettant d’améliorer les réponses apportées aux usagers.
- Connaissance des différents services d’appel,
Notre constat : le 15 et le 18 sont les numéros les plus connus par nos répondants pour joindre un service d’urgence médicale (64%). Par contre, avec seulement une proportion de 11%, le 116 117 est moins cité malgré toute la communication faite sur ce numéro. 65% des répondants disent ne pas avoir eu d’information sur les n° d’appel d’urgence depuis plus de 2 ans
- S’agissait-il d’une urgence non vitale?
Notre constat : avec les commentaires reçus, nous avons remarqué qu’il est difficile pour les répondants de savoir s’il s’agit d’une urgence vitale ou non, le ressenti de l’appelant n’étant pas du même niveau que celui de l’assistant de régulation médicale qui prendra l’appel.
- Le temps d’attente du décroché
Notre constat : dans 73% des cas, il est jugé satisfaisant. Mais pour parler à un médecin, il est supérieur à 30 minutes, y compris les appels qui n’aboutissent pas. Et en règle générale, ce dernier parait trop long (note de 3,5 sur 5). Et hors urgence vitale, il est considéré comme trop long.
- Les informations ou conseils données
Notre constat : les solutions proposées représentent un large panel et les solutions de direction vers l’hôpital sont majoritaires, ce qui montrent le réel besoin des appelants. A signaler toutefois que pour 7% d’entre eux, il n’y a pas eu de solutions proposées. Près de 89% referaient le même n° en cas d’urgence
- Si la solution proposée était de consulter un médecin, à combien de kilomètres était-il de votre domicile ?
Notre constat : Seul 1/3 des répondant ont une solution à moins de 5km de leur domicile. La solution « maison de garde » si elle est en proximité, peut répondre aux besoins du patient. Par contre les distances en particulier dans les zones rurales nous parait poser des difficultés pour les patients qui ont des difficultés de transport (état de santé, véhicule, etc…)
- Considérez-vous votre prise en charge par le centre 15 satisfaisante ?
Notre constat : 68% des répondants sont satisfaits de leur prise en charge.
- Appel pour une urgence vitale sans possibilité de consultation avec un médecin:
Notre constat : pour 98%, c’est OUI.
Les principales causes évoquées dans les commentaires sont :
– Impossibilité de joindre son médecin traitant
– Renvoi du cabinet systématiquement sur le 15 (le plus souvent par répondeur)
– Possibilité de RDV à une semaine malgré le besoin rapide de soins
– Médecin en congés sans remplacement
Constat global
L’amélioration du temps de réponse est le premier souhait de nos répondants et pour eux cela passe par la mise en place d’effectifs supplémentaires. L’amélioration de la compétence des interlocuteurs est également plusieurs fois citée, avec le besoin d’une meilleure écoute. Plusieurs propositions mériteraient d’être prise en compte, en particulier l’intervention d’autres professionnels de santé de garde, soit au centre 15 ou soit à l’extérieur.
L’étude complète et nos propositions ICI
La consommation responsable, au cœur des préoccupations de l’UFC-Que Choisir.
Du plastique dans nos organismes, des métaux lourds dans nos poissons, des eaux en bouteille ou au
robinet contaminées, des PFAS un peu partout…la liste est longue. Aidons les consommateurs à
choisir des aliments plus sains pour leur santé et leur environnement.
Qu’est-ce que ça veut dire consommer responsable ?
Ces dernières années, la problématique principale liée à la consommation a profondément évolué.
Hier, la question était celle de l’accès. Pour les consommateurs, l’enjeu prioritaire était de pouvoir se
repérer dans une multitude d’offres, en identifiant le meilleur produit au meilleur rapport qualité prix.
Aujourd’hui, cette problématique a évolué vers une remise en question du modèle actuel de
consommation démesurée, de consommation sans limite, dans un monde qui laisse apparaitre les
siennes. Se pose alors les questions entre choix responsable et choix abordable, mais aussi entre
intérêt individuel et intérêt collectif.
Dans ce sens, l’UFC-Que Choisir promeut une société de consommation responsable, respectueuse des
enjeux sanitaires, environnementaux et sociétaux. Elle agit pour l’accès de tous, aux biens et services
essentiels, au juste prix, dans un environnement sain et respectueux des humains. Mais consommer
responsable ne repose pas sur les seules épaules du consommateur. C’est aussi et avant tout aux
pouvoirs publics et aux entreprises, de mettre en place un cadre et une offre qui permettent à tous de
mieux consommer.
Faisons le point plus spécialement sur le volet alimentation
Représentant l’une des parts les plus élevées de dépense des ménages français, l’alimentation
correspond avant tout à un besoin primaire, se nourrir. Cette question est donc au cœur des combats
de l’UFC-Que Choisir depuis ses débuts. Et les enjeux liés à l’alimentation sont nombreux : impact sur
notre santé, pollution, qualité des sols, pouvoir d’achat, condition de travail, etc…
• L’aspect santé : le Nutri-Score
Les rayons des magasins ont été assaillis par les aliments industriels riches en matières grasses, en
sucre ou en sel et ont contribué au développement du surpoids ou de maladies diverses. Il faut
renverser la tendance en aidant les consommateurs à faire des choix alimentaires plus sains.
En 2017, l’association a réussi à obtenir que le Nutri-Score devienne le modèle d’étiquetage
nutritionnel officiel français. Cependant, son affichage reste volontaire et notre étude de 2023 a révélé
qu’il n’est présent que sur un quart des emballages examinés. Les consommateurs sont de plus en plus
nombreux à le prendre en compte lorsqu’ils font leur course. S’ils sont préoccupés par leur pouvoir
d’achat, mieux manger reste donc aussi l’une de leur priorité. Grâce à cette volonté, nous avons
observé l’intérêt des industriels d’augmenter leur note en une amélioration les recettes.
Les consommateurs ont le pouvoir pour faire évoluer le marché. De son côté, l’UFC-Que Choisir
continue son combat contre le lobby de l’agroalimentaire et milite pour que le Nutri-Score devienne
obligatoire au niveau européen.
• L’aspect environnemental : le Planet-Score
En 2021, la loi Climat et Résilience a validé le déploiement d’un étiquetage environnemental
obligatoire sur les produits alimentaires. Sur le modèle du Nutri-Score, l’idée est de noter les produits
agroalimentaires en fonction de leurs impacts environnementaux réels. Le but est d’orienter vers des
achats plus durables, mais aussi d’inciter les professionnels de la chaîne de production à des modèles
plus soutenables.
Contrairement à d’autres modèles, le Planet-Score est plus complet car :
– Il prend mieux en considération les impacts sur la biodiversité et les services écosystémiques.
– Il repose sur une expertise scientifique approfondie et pluridisciplinaire ainsi que sur les
données les plus récentes concernant l’impact climatique des aliments
– Il englobe les impacts négatifs et positifs de l’agriculture sur la biodiversité en fonction des
modes de production (bio, extensif, intensif).
– Il apporte une information complémentaire sur le bien-être animal, qui fait partie des défis
d’une agriculture soutenable et ne peut être déconnecté des enjeux écologiques.
L’UFC-Que Choisir soutient la mise en place de cet étiquetage européen afin d’aider les
consommateurs à mieux comprendre l’impact des aliments, et faire ainsi des choix avisés dans leur
assiette.
• L’aspect budget : le circuit court
Notre enquête réalisée fin 2022 montrait qu’un panier de fruits et légumes conventionnels coûtait le
même prix en circuit court qu’en grande surface. Le panier bio quant à lui y était moins cher. Notre
nouvelle enquête menée fin 2023, démontre que si le prix d’une sélection de fruits et légumes de
saison a augmenté dans tous les circuits, il l’a fait moins vite dans les magasins en circuit court.
La grande distribution continue donc à faire des marges importantes sur les fruits et légumes, des
aliments pourtant cruciaux pour une alimentation équilibrée. De même sur le bio, alors que la filière
souffre d’une baisse d’intérêt à cause des tarifs pratiqués. Il est donc plus avantageux de
s’approvisionner en circuit court. Vous paierez moins cher et vous achèterez aussi des fruits et des
légumes de qualité, de saison et locaux. Les producteurs quant à eux recevront une rémunération plus
juste. L’intérêt est donc partagé à tous les niveaux.
Pour localiser un point de vente proche de chez vous, vous pouvez consulter notre carte interactive
des circuits courts en accès libre, élaborée en partenariat avec l’INRAE. Vous connaissez un
commerçant en circuit court mais il n’est pas renseigné sur la carte ? Cet outil est collaboratif. Vous
pouvez prendre quelques minutes pour l’ajouter, il sera visible une fois que les services auront vérifié
les critères du magasin.
Et vous, connaissez-vous l’échalote d’Anjou, la pomme de terre de Noirmoutier, la mogette de
Vendée, le crémet nantais, la Poularde du Patis… ? L’agriculture de notre région est d’une riche diversité, soutenons le producteurs locaux.