Santé : dépolluer l’air intérieur
Le confinement accentue les effets de la pollution intérieure des logements. Ce sujet devrait être une vraie préoccupation, notamment pour les jeunes enfants et les femmes enceintes. Il existe des moyens pour s’en protéger, ou atténuer les conséquences.
L’hygiène avant tout
Il faut aérer toutes les pièces à vivre, au moins deux fois par jour, pendant 10 à 20 mn, même en hiver. On peut réduire à 5 mn en faisant un courant d’air.
Éviter les produits parfumés, sans pitié
Toutes les bombes et sprays sont indésirables, car à chaque pression, des composants chimiques dangereux sont pulvérisés dans le logement, et pénètrent dans les poumons des occupants.
Les parfums d’intérieur sont tous inutiles et inefficaces, en dépit de leur odeur. Ils sont surtout à proscrire absolument, en raison des risques allergisants, et de leurs composants organiques volatiles. Les désodorisants aux huiles essentielles, le papier d’Arménie, l’encens, ne sont pas moins nocifs que les autres produits industriels.
Ce sont tous les produits parfumés qu’il faut éviter : lingettes, couches, détergents de surfaces.
Les insecticides sont presqu’aussi dangereux pour les humains que pour les bestioles : il vaut mieux user de la tapette.
La décoration avec précautions
Les peintures d’intérieur les moins polluantes sont étiquetées A+ : sans être parfaites, elles sont plus recommandables. Une pièce fraîchement repeinte doit être aérée, et rester inoccupée pendant au moins 3 jours, si possible.
Un meuble neuf est également très chargé en colles indésirables, qui s’évacuent en quelques jours, dans une pièce de rangement aérée, ou dans une pièce inoccupée.
Les revêtements de sol en plastique (PVC) contiennent jusqu’à 50 % de composants nocifs (phtalates). Il vaut mieux adopter un parquet, carrelage ou lino.